(Mise à jour Février 2014.)
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St Georges de Lévéjac et son histoire

 
dolmen
christianisé à Roudil      St Georges est un pays d'avens et de dolmens. Le peuplement est très ancien, il remonte à la prèhistoire, comme en témoignent les dolmens et les nombreuses grottes habitées.
      À la fin du XIXème siècle, la caverne préhistorique de «Baumes-Chaudes» dans la falaise située sous le Point-Sublime sera explorée. Là, le Dr Prunières(1829-1893) trouva près de 300 squelettes datant de l'âge du bronze.
      De l'âge du bronze nous sont parvenus également des épingles à disque et des bracelets de bronze qui sont actuellement exposés au musée de Mende.
 
      Des Vestiges d'éperons barrés (période néolithique) ont également été découverts. Nous retiendrons ceux des villages de la Calcidouze et de Cassaduc, près du Point Sublime. Mais surtout le plus impressionnant par ses dimensions est celui de CLAPAS CASTEL.
 
      Éperon barré ou Cap Barré : fortifications faites de murs en pierres sèches, ou tout simplement d'amoncellement de celles-ci, servant à protéger les populations de l'envahisseur. Ils se situent sur un promontoire, parfois entre deux vallées.
 
      De l'époque gallo-romaine, quelques rares sites témoignent de la présence humaine dans notre région. Près du Marquayrès existerait un site romain à proximité de la grande draille d'Aubrac.(Bull. Acad. Lozère 1958)
Draille : chemin de transhumance
 
Pour en savoir plus sur : Les Baumes-Chaudes
 

      Plus récemment, on trouve des traces du passage des Sarrazins dans notre région, avec des fermes construites en style aragonais, comme aux Monziols ou à Soulages.
 

aux Monziols à Soulages
 

St Georges de Lévéjac / Ses origines :

      Dans les premiers temps du christianisme, à l'époque Gallo-Romaine, les habitants fortement imprégnés de paganisme et de superstitions vivaient uniquement de la pêche et de la chasse. Ils habitaient les grottes et les cavernes de la vallée et des pentes du Tarn.
St Hilaire      Le Cirque des Baumes était un centre très populeux. Au VIème siècle, St Hilaire, évêque de Mende, vint évangéliser le pays et fit ériger un oratoire à St-Pierre, à l'emplacement des Baumes, où se trouve actuellement la maison Castan.
 
      Au XIème siècle, l'oratoire de St-Pierre fut remplacé par une église romane qui desservait non seulement les habitants de la vallée mais aussi ceux du plateau jusqu'à la Piguière (15 km), qui venaient enterrer leurs morts au cimetière de St Pierre. Des tombeaux de pierres dallées y ont été découverts au début du siècle dernier.
      Un oratoire dédié à
St Georges fut cependant établi sur le Causse, pour les besoins religieux des rares habitants du plateau. Il fut, jusqu'au XIIIème siècle, une simple dépendance de l'église de ST-Pierre. Mais peu à peu les rôles s'inversèrent : les habitants quittèrent peu à peu la vallée pour venir vivre sur le plateau où les cultures étaient plus faciles. église de St Georges De ce fait, l'église de St Georges devint plus importante. Celle de St-Pierre ne fut plus qu'une annexe de St georges, à laquelle elle fut rattachée définitivement aux alentours de l'année 1700. L'église de St Pierre, oeuvre des bénédictins du Rozier, fut démolie en 1866, pour construire sur son emplacement la maison Castan.
 
      L'église de St-Georges était prospère. Elle forma un prieuré simple, faisant partie du patrimoine des moines de La Canourgue. En 1405 elle fut unie au clergé de Mende.
      Au XIXème siècle St Georges était un des endroits les plus peuplés et les plus prospères du Causse: notamment les villages de Soulages et des Fonts. Soulages possédait sa propre chapelle. Au nord-est de Serres se trouvait l'ancien village de Pousprat, disparu vers 1530.

St Georges de Lévéjac / son Nom :

St Georges de Lévéjac / sa population :

Le Blason

St Acasse

St Georges en 1944 :

Extrait d'un article paru le 12 Novembre 2004 dans La Lozère Nouvelle, chronique St Georges de Lévejac, à l'occasion des 60 ans du journal.

Découvertes aux «Baumes-Chaudes»
      Les squelettes trouvés à Baumes-Chaudes sont caractérisés par des crânes aux formes «dolichocéphales», ou allongées. Plusieurs squelettes avaient les membres brisés ou des flèches de silex dans les vertèbres. De nombreux crânes avaient également subis des trépanations.
      Suite à ces découvertes, le Dr Prunières exposa une théorie selon laquelle ici, à Baumes-Chaudes, existait une race d'hommes primitive, aux crânes longs, s'opposant aux « crânes courts » qui les pourchassaient et les tuaient. Les «têtes courtes » étaient beaucoup plus civilisés. Ils avaient des relations commerciales, construisaient des dolmens pour leurs morts.
      D'après le Dr Prunières, les indigènes à «têtes longues» se défendirent avec force et fureur dans leurs grottes sépulcrales: leurs crânes fracassés, leurs vertèbres traversées de flèches de silex attestant de la rage de ces combats.
      Cette «Race des Baumes-Chaudes» a longtemps servi de référence : elle était considérée comme l'héritière de la race de Cro-Magnon. Des études plus récentes ont fait apparaître qu'il ne s'agirait pas d'une race, mais plutôt d'un type(«type des Baumes-Chaudes»). Mais la polémique reste engagée...
      Concernant la trépanation: celle-ci avait certes un but médical. Mais ici les cas étaient si nombreux que l'on se demande si elle n'était pas plutôt un rite sacré et magique...
 
 
La légende de St Georges et le dragon :     St
 Georges et le Dragon
 
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