(Mise à jour Février 2006.) Retour Accueil

Le Marcayrés

 
le Marcayrés
clic pour agrandir (77ko)             Ce hameau, situé à l'extrémité de la commune, est terre tenante avec les communes de La Malène et de La Capelle.
      A l'origine, ce petit village était installé dans l'anse d'une combe. Aujourd'hui, avec son développement, ses nouvelles constructions, le hameau du Marcayrés présente la particularité d'être construit de part et d'autre d'une petite colline.
      Loin d'être le village le moins peuplé de la commune, le Marcayrés abrite 14 habitants permanents dont 5 enfants.
      Aux vacances, plusieurs gîtes ruraux ouvrent leurs portes et apportent une animation supplémentaire. Au Marcayrés, aujourd'hui, ce sont 5 familles qui vivent au village et deux exploitations agricoles qui le font vivre.

Les environs connurent un passé intense.
      L'histoire de ce coin du Gévaudan a sûrement un rapport avec la proximité de « Clapas Castel ».
      Pour mieux imaginer la vie de nos ancêtres au Marcayrès, nous vous livrons un extrait du fascicule écrit par André Soutou. Il effectua les fouilles de Clapas-Castel en 1962 avec l'aide de MM. Urbain, Sanson. Rappelons cependant que Clapas-Castel, bien que tout proche du village du Marcayrès, est situé sur la commune de la Capelle.
      Au Marcayrès, la terre est rouge. Autrefois il y avait une fabrique de briques. Au siècle dernier, des fouilles ont été effectuées « aux Jiasses ». On y a découvert des sépultures (contenant certaines jusqu'à 6 crânes), un vase en terre, et une boucle de ceinture en bronze.
 
 
 
      « L'éperon barré dénommé Clapas-Castel ( clapas, en occitan : amoncellement de pierres), servant de fortification, domine les villages de Recoulette et du Marcayrès. Cet éperon présente différents ouvrages de fortifications dont un rempart principal en pierres sèches de 50 m de longueur, de 4 m d'épaisseur et de 1 à 3 m de hauteur. Un deuxième rempart double le premier vers l'extérieur. Cette muraille se développe sur près de 200 m et forme à l'ouest une chicane permettant de contrôler l'éperon barré. Trois remparts plus ou moins éboulés barraient au sud la crête rocheuse qui s'incline vers le sol séparant Recoulette du Marcayrès. À l'intérieur du périmètre ainsi protégé, des vestiges d'habitations accolées au parement interne du rempart principal ont pu être mis à jour.
      Il s'agit de cases en pierres sèches, bâties sans fondations sur le sol rocheux. Elles étaient certainement couvertes de branchages ou de chaume puisqu'aucun fragment de tuile en terre cuite ou en calcaire n'a été découvert.
      Ces fouilles ont livré différents matériaux archéologiques notamment des céramiques de l'âge de bronze sous forme de tessons, des céramiques du second âge de fer, des céramiques de la fin de l'époque gallo-romaine dont des vases à fond plat (un vase de ce type avait été découvert par M. Monginoux qui habitait aux Monziols dans un champ nommé Lavagne-Claire). Il a été découvert égalenent des céramiques du haut moyen-âge. L'occupation du site s'échelonne sur 4 périodes dlstinctes séparées par de longs intervalles d'abandon:
      - début du milieu de l'âge de bronze (environ 1700 à 1800 ans avant Jésus Christ)
      - fin du second âge de fer (environ 450 avant J-C)
      - fin de l'ère gallo-romaine (400 ans après J-C)
      - moyen-âge.
 
      Pour conclure la fortification a été dans son ensemble bâtie dès le début de l'âge de bronze et a été ensuite réutilisée sporadiquement au cours des périodes troublées (fin de l'occupation - haut moyen-âge).
      Les cases de pierres sèches donnent i'impression d'avoir été tout récemment bâties, tant leur état de conservation est surprenant ».
 
 
 
les Monziols promenade dans les villages le Baraque de la Lavagne